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Recherche par lecteur : Michel Fleury

22 résultats. Page 2 sur 2.

Lu par:Michel Fleury
Durée:15h. 30min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:21030
Résumé: Héritiers et favoris de Louis XIV, ils formaient le couple royal qui aurait pu faire basculer le destin de la France... A douze ans, Marie-Adélaïde de Savoie épouse Louis de Bourgogne, petit-fils du Roi-Soleil. La vie leur a tout donné : amour, charme, pouvoir, délicatesse de cœur. La gaieté de la petite princesse et sa gentillesse en font la coqueluche de Versailles. Enfant chérie du roi et de Mme de Maintenon, elle éclaire l'atmosphère sombre de cette fin de règne et apprend à son trop sérieux mari, élève de Fénelon, à accomplir ses devoirs d'héritier avec grâce et bonheur. Rencontre rarissime de l'amour et de la raison d'État, leur mariage enchante la cour. À l'aube du XVIIIe siècle, le royaume, fatigué des ambitions et de l'absolutisme du vieux monarque, épuisé par la guerre contre l'Europe coalisée, rêve de voir accéder au trône ce couple qui symbolise l'espoir d'un siècle meilleur. Mais le rêve ne dure que neuf mois. En février 1712, une épidémie de rougeole ravage Versailles et Paris, et fauche la famille royale. Laissant Louis XIV, le souverain habitué à faire plier le monde, isolé et affaibli, et la France orpheline d'une monarchie qui aurait peut-être su dessiner autrement son histoire.
Lu par:Michel Fleury
Durée:22h. 5min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22296
Résumé: La seule femme de sa famille : voilà comment le comte de Viel-Castel, intime de la Princesse, définissait Mathilde, nièce de l'Empereur, son portrait au féminin, et l'originale du clan. Bonaparte et princesse jusqu'au bout des ongles, la fille du roi de Westphalie ne démordit jamais de son culte pour Napoléon ; et c'est peut-être à son oncle qu'elle doit ce caractère ombrageux, ce goût des répliques bien senties qui faisaient les délices de ses contemporains. Mariée à vingt ans au prince Demidoff, un dandy richissime mais qui se révèle syphilitique et violent, elle choisit l'indépendance dès 1846, obtenant au passage une avantageuse séparation : beaucoup d'argent, un cousin haut placé (Napoléon III), de la beauté, un tempérament passionné la font bientôt la femme la plus en vue du Second Empire. Dans son salon fastueux de la rue de Courcelles, elle accueille les Goncourt, Flaubert, Théophile Gautier, Dumas et tant d'autres, fait les académiciens et les sénateurs, et prend pour amant le plus bel homme du siècle, le surintendant des Beaux-Arts Nieuwerkerke. À la chute de l'Empire, elle s'enfuit, mais revient à Paris dès 1871, recréant autour d'elle une cour de fidèles, que fréquentent le jeune Proust, Robert de Montesquiou, Mme Straus, les Daudet... Elle s'éteint en 1904, suscitant une émotion nationale, elle, la nièce de Napoléon, celle qui avait eu ce mot, quand son neveu Louis se disait tenté par la carrière des armes : " ce n'est pas une raison, parce que tu as eu un militaire dans ta famille... "